Homélie du 6e dimanche du TO, Frère Dominik JARCZEWSKY, OP

 

 

Nous sommes déjà habitués aux bénédictions de Jésus données dans l’Évangile de saint Matthieu. Ici, il y a quatre bénédictions et en plus quatre malédictions. Lorsque nous les entendons, nous nous demandons : faut-il pleurer, être malheureux ? Au sujet du bonheur, nous avons déjà connu les grandes utopies du siècle dernier. Ou bien est-ce que le réservoir du bonheur serait limité que, si on y puisait trop, il faudrait tout de même garder pour plus tard.

Or, la résurrection est une révolution totale qui renverse les valeurs de ce monde. Mais alors notre foi serait une illusion totale.

Aujourd’hui, sur notre terre, on peut établir notre petit bonheur. Mais il serait limité. Nous désirons un bonheur, une consolation qui ne finira jamais. Cette prédication de Jésus ne doit pas finir. Notre dernier mot sur le bonheur ne tient pas aux circonstances dans lesquelles nous évoluons.

La mort met fin à notre vie, disons-nous. Mais Jésus nous donne une vie qui ne s’arrête pas là. Elle continue au-delà de la mort, en mieux !

Il nous dit : je vous promets encore plus !  Ne soyez pas attachés aux joies d’aujourd’hui, je vous offrirai mieux !

Dans ce désir de bonheur, de soif de Dieu, préparons notre cœur à toute cette vie meilleure qui vient.

Jr 17, 5-8 ; 1 Co 15, 12.16-20 ; Lc 6, 17, 20-26