Nous célébrons le souvenir de tous les morts et de tous ceux qui nous ont précédés, ceux que nous avons connus mais aussi tous les autres.
Il y a bien sûr tous ceux qui nous ont donné la vie non seulement biologique mais tout ce qui nous a faits. Nous pensons aussi à tous ceux qui ont contribué à notre éducation, notre formation.
Nous pensons à tous ceux qui nous ont transmis la foi, toutes les générations de croyants qui nous ont permis de connaitre la foi : les saints, les évangélistes, les apôtres, les martyrs, les prophètes… Ce sont aussi nos ancêtres.
C’est donc un temps d’action de grâce pour tout ce qu’ils nous ont donné mais aussi pour tout ce qu’ils ont vécu eux-mêmes. C’est aussi un temps de découverte de l’épaisseur de nos vies, de notre enracinement dans une histoire singulière. Nous ne sommes pas le fruit d’une génération spontanée, nous sommes nés de là ! C’est notre appartenance.
Et il y a bien sûr la prière pour ceux qui nous ont quitté. Prière pour les morts pour que soit achevée leur purification. Mais il faut aussi demander aux morts de prier pour nous. C’est la communion des saints. C’est un échange de réciprocité qui élargit notre vie.
Nous espérons, même si nous ne sommes pas trop pressés, nous espérons la table céleste où c’est notre Maître qui mettra sa ceinture autour de ses reins et qui passera pour nous servir.
Rm. 14, 7-9 ; Lc. 12, 35-40