Homélie du 3e dimanche, TO, année c, Frère Walter RIVERO, OP

                  Nul n’est prophète  en son pays !

                    Cet extrait est, en fait, la mission prophétique de Jésus selon Isaïe. Cette mission sera la principale souffrance de Jésus.

          Le message de salut qu’il voulait apporter n’a pas été entendu. Jésus fait comprendre que si son message de salut n’est pas reçu par son propre peuple, il pourrait bien le destiner à d’autres. Pour cette raison, ses compatriotes se mettent en colère et plus loin, dans le même évangile, la parabole des vignerons homicides va confirmer à la fois ce dépit et cet avertissement.

          Jésus voulait montrer que la promesse  de salut n’est pas un droit acquis : elle est un témoignage dont il faut rendre compte, une mission à incarner, mission éminemment prophétique et fidèle à la vérité.

           Ce qui précède nous rappelle le cœur du message évangélique : le salut est pour tous ceux qui accueillent mes paroles. Ça veut dire que Jésus annonce la portée universelle de sa mission : les païens peuvent, eux aussi, croire et recevoir les faveurs de Dieu.

          Donc, Jésus Christ est venu pour tous les hommes, juifs et païens. Chez les uns et chez les autres, il va provoquer enthousiasme ou oppositions.

          Pour conclure, l’amour de Dieu n’a pas de frontières. Louons et remercions le Seigneur qui, par son Esprit, apporte du nouveau et nous envoie des prophètes pour nous éveiller et nous ouvrir à sa générosité manifestée en Jésus de Nazareth.

Homélie du 2e dimanche TO, année C, frère Walter RIVERO, OP

Dimanche 3 février 2019

Jr. 1, 4-5. 17-19; 1 Co. 12, 31 – 13, 13;  Lc. 4, 21-30