homélie du 21 août, frère Benoît VANDEPUTTE

 

Il y a quelque chose de fascinant à lire les deux récits de prise de contrôle par les Hébreux, de la Terre que Dieu leur a promise. Le premier était le Livre de Josué qui nous a accompagnés tous ces jours derniers.

Le  second est aussi le Livre des Juges que nous écouterons cette semaine.

Le premier est le récit d’une marche triomphale dont le culmen  est le récit bien connu de la chute de Jéricho.

Celui-ci a été immortalisé par Victor Hugo dans les Châtiments : « Quand Josué rêveur, la tête dans les cieux dressée, suivi des siens marchait, et prophète irrité, sonnait de la trompette autour de la cité…A la septième fois, les murailles tombèrent ».

Dans les Juges, c’est une toute autre histoire. L’entreprise est difficile, les hébreux ont inconstants et infidèles.

Les historiens pensent que les hébreux conquirent seulement les plaines, et que les Cananéens se réfugièrent dans les hauteurs d’où ils tiennent la dragée haute aux envahisseurs.

La moralité de l’histoire est qu’il  leur fallu des juges pour les guider, précurseurs des rois à venir, pis aller pour un peuple qui ne se contentait pas de Dieu.

Parmi eux, une femme, la première femme illustre qui donna à la Bible un texte reconnu comme le plus ancien : Le cantique de Déborah.

Avec le jeune homme riche, c’est un  salut différent qui est apporté par Jésus : la  recette de la vie éternelle. Mais le processus reste le même. Laissé à lui-même, laissés à nous-mêmes, nous errons.

 

20ème semaine per annum – Saint Pie X

Frère Benoît VANDEPUTTE

Jg. 2, 11-19 ; Mt. 19, 16-22