homélie du 13e dimanche TO, frère Nicolas-Bernard VIRLET, op

          Dans cet évangile, Jésus nous donne notre « feuille de route » pour suivre Jésus ou plutôt notre « feuille de chemin ».

Nous voudrions bien faire le chemin mais ce n’est pas une feuille d’autoroute, toute prête, prémâchée, sans liberté. Le Seigneur l’a dit : Je t’accompagne sur le chemin sur lequel tu marches. C’est une feuille de « chemin » qui nous remet sur le bon chemin quand il y a sortie de route. Il  ne bénit  pas tout mais Il nous prépare. Où que tu marches. En cas de mauvais choix, Il vient nous sauver. Pour parler comme Mr. De la Palisse : Pour être sauver, il faut être avec le Sauveur.

Il nous offre un GPS. Un guide pour le salut. Ce GPS nous récupère, il est notre guide pour le salut, comme à Emmaüs, quand nous prenons le mauvais sens de marche. Il est un GPS géostationnaire, il nous suit à notre rythme. Il faut lui offrir l’hospitalité de notre chemin. Ce n’est pas une feuille de chemin donnée et après, débrouillez-vous.

Il nous apprend : comme le pauvre que vous accueillez, c’est Moi que vous accueillez. Il faut faire hospitalité au Sauveur. Il est avec nous sur le chemin et Il est la source avec la brebis perdue afin qu’elle ait la vie en abondance. Lorsque vous accueillez des personnes, c’est à Dieu que vous offrez l’hospitalité. Pour cela il faut la prière quotidienne. La prière insistante.

Deuxième point : Il faut aimez Jésus en premier. Il ne faut pas craindre les perdre nos parents, nos enfants, nos amis. En L’aimant plus,  Lui le Sauveur, nous  les aimerons plus. Il ne faut pas non plus banaliser notre chemin. Nous devons prendre le poids des péchés du monde sur nos épaules.  Comme le disait un de nos frères : Tout ce qui n’est pas donné est perdu. Il faut donc rendre grâce pour tout.

L’hospitalité, c’est accueillir l’envoyé et celui qui envoie. Accueillir l’ambassadeur comme l’a été le Cardinal Zuppi.  L’envoyé et celui qui envoie ne font qu’un. A l’hôpital, çà rayonne !  On le voit bien, lorsqu’un patient reçoit le sacrement des malades, c’est tout le bâtiment qui le reçoit. Il n’y a pas de congélateur pour la grâce. Avec Abraham, avec la Sunamite, avec Marie, nous pouvons Le rayonner.

Avec Jésus Christ, nous sommes sur une autoroute sans péage. C’est là que nous allons recevoir la grâce du salut, avec tous nos frères et sœurs.

Dimanche 2 juillet 2023

13ème du temps per annum année A

Frère Nicolas-Bernard VIRLET

2R.4, 8-11. 14-16a ; Rm. 6, 3-4. 8-11 ; Mt. 10, 37-42